5es Journées de métaéthique – le constructivisme métaéthique et ses critiques

16-18 février 2017

M. Constant Bonard, Université de Genève M. Steve Humbert-Droz, Université de Fribourg Prof. Fabrice Teroni, Université de Genève Prof. Simone Zurbuchen, Université de Lausanne

Carla Bagnoli, Université de Modène Julien Deonna, Université de Genève Stéphane Lemaire, Université Rennes 1 Jocelyn Maclure, Université Laval Robert Myers, York University Mauro Rossi, Université de Montréal Christine Tappolet, Université de Montréal Fabrice Teroni, Université de Genève Patrick Turmel, Université Laval

Les journées d’étude proposées aux doctorants associent deux activités : une activité scientifique et une activité méthodologique. 1. L’activité scientifique –les 5èmes Journées de métaéthique: jeudi 16 et vendredi 17 février 2017 Cette activité scientifique s’inscrit dans le contexte international de la recherche en philosophie morale. Depuis le début du vingtième siècle, la métaéthique constitue l’un des champs essentiels de la philosophie morale. La plupart des débats qui s’y sont développés l’ont néanmoins été en langue anglaise. Depuis plusieurs années, un groupe de chercheurs et d’enseignants-chercheurs francophones, soucieux de rendre ces débats plus accessibles à un public francophone, ont organisé quatre éditions des «Journées de métaéthique» dans des pays de langue française: à Paris en 2011, à Québec en 2012, à Louvain-La-Neuve en 2013 et à Rennes en 2015. La vivacité de ce champ d’étude en Suisse romande, où un certain nombre de spécialistes de rang international enseignent et mènent, avec leurs équipes de doctorants et de post-doctorants, des activités de recherche dans le champ de la métaéthique, constitue une excellente raison d’y organiser la prochaine édition des «Journées de métaéthique». Dans cette perspective, une équipe composée de deux doctorants –Steve Humbert-Droz (Université de Fribourg) et Constant Bonard (Université de Genève)– et d’une Première-Assistante, Ophélie Desmons (Université de Lausanne), et soutenus par deux Professeurs –Simone Zurbuchen (Université de Lausanne) et Fabrice Teroni (Université de Genève)–, se propose d’organiser les 5èmes journées de métaéthique à Lausanne les 16 et 17 février 2017. Un thème central –le constructivisme métaéthique et ses critiques– a été choisi pour ces journées. Depuis les années 80, le constructivisme métaéthique est progressivement devenu l’une des positions avec lesquelles on doit compter dès lors qu’est posée la question de savoir comment rendre compte de la spécificité du phénomène moral. Introduit relativement tardivement (John Rawls, 1980), le constructivisme métaéthique peut être conçu comme une troisième voie, capable d’éviter les écueils du réalisme sans sombrer dans le relativisme ou le scepticisme (Aaron James, 2013). L’une des questions qui fait actuellement l’objet d’un débat scientifique intense est de savoir si le constructivisme est capable de tenir ses promesses, notamment en se distinguant véritablement du réalisme. Les doctorants sont invités à soumettre des propositions de communications qui chercheront à défendre, à interroger ou à critiquer le constructivisme métaéthique en répondant à un appel à contribution qui sera prochainement diffusé. Les communications dureront 20 à 25 minutes, et seront suivies d’une période de question de 15 minutes. La publication des actes des journées d’étude est envisagée. Les doctorants participants seront également invités à assurer la modération des interventions proposées par les conférenciers invités. Les conférenciers que nous aurons le plaisir d’accueillir sont à ce jour: Carla Bagnoli (Université de Modène) Julien Deonna (Université de Genève) Stéphane Lemaire (Université Rennes 1) Jocelyn Maclure (Université Laval, Québec) Robert Myers (York University) Mauro Rossi (Université de Montréal) Christine Tappolet (Université de Montréal) Fabrice Teroni (Université de Genève) Patrick Turmel (Université Laval, Québec) Il est à noter qu’un certain nombre de ces conférenciers auront la possibilité d’être financés par leurs propres institutions, notamment pour leur déplacement et pour certains frais de séjour. La langue de communication de ces journées sera le français. Quelques interventions seront néanmoins présentées en anglais. 2. L’activité méthodologique –séance de travail réservée aux doctorants: samedi 18 février 2017 (matin) Cette activité méthodologique s’inscrira dans la continuité des deux journées précédentes. Il s’agira, d’une part, de revenir, avec les doctorants, sur leurs interventions, et d’autre part, de mener une réflexion sur la façon de se positionner dans un débat contemporain en philosophie morale. Cette activité sera encadrée par une partie des organisateurs et par deux conférenciers volontaires. Les questions abordées seront les suivantes: - Comment structurer une communication orale d’une vingtaine de minutes? - Comment exploiter une communication orale en vue d’une publication? - Comment assurer une modération? - Comment se repérer dans les débats métaéthiques contemporains? - Comment prendre position les débats métaéthiques contemporains?

Lausanne

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